Queer Art Codex

Carnet queer, urbain, érotique

  • L’érotisme masculin : le style, l’approche et moi

    Il m’a souvent été reproché d’être trop réaliste (ou pas assez). Ça ne change pas mon travail. Bien conscient que je ne plairai jamais à tout le monde, je dessine avec la technique qui me ressemble le plus, les thèmes qui m’intéressent le plus. C’est ce qui me permet également de rester authentique dans mon approche. Pis, de toute façon, il faut bien trancher quelque part. Alors Le style est délibéré : mûrement réfléchi et décomplexé. Alors je ne vais pas trembler devant la critique.

    Un style pas du tout académique.

    Il faut comprendre que je suis fortement influencé par l‘urban sketching ; une activité artistique que je pratique régulièrement. Cette même activité qui me sert normalement à capturer un moment en ville, dans un café, en soirée, avec un trait vivant (on me dit un peu bordélique dans l’oreillette). Cela implique de dessiner sans filet de sécurité – sans crayonné préalable –. On finit par chercher la beauté dans le minimalisme, tout en développant une aptitude à se défaire de la perfection. Le but n’est d’ailleurs pas là, mais dans l’évocation d’une ambiance, d’une émotion ou une pulsion.

    Une approche pas du tout pudique

    Bien. Pour le moment, on a le style. C’est un bon début. Mais qu’en est-il du thème ? Dois-je plonger dans le porno frontal, ou laisser place à l’interprétation, à l’imaginaire, avec une approche plus douce et suggestive ? Je pense qu’il y a un temps pour tout. Mais, de façon générale, je préfère l’ambiguïté à l’évidence. Et même en montrant les corps, et ce qui d’ordinaire se cache, je le fais avec cette volonté de rester dans l’entre-deux : ni pudique, ni cru.

    Quoiqu’il en soit, approcher le sujet avec subtilité reste compliqué. Car ce qui pourrait sembler vulgaire pour l’un serait un point de vue décomplexé voire assumé pour l’autre.

    Bref, dans tous les cas, si une poignée de personnes se reconnaissent dans ce que je fais, j’ai déjà atteint un de mes objectifs.

    L’art, oui… mais à quel prix ?

    Comment ça mes objectifs ? Mhmm… J’aimerais faire l’artiste désintéressé, MAIS (et oui)… outre le fait que le matériel me coûte un bras et que je passe énormément de temps à travailler sur Queer Art Codex, je dois manger et vivre dignement (oué, je sais, c’est dingue). Dans l’idéal – et ce serait l’autre objectif – je pourrais vivre de ce que je crée, sans jamais trahir l’esprit de mes œuvres. Soit dit en passant, je tiens aussi à ce que mes créations restent accessibles, même pour celles et ceux dont les bourses ne débordent pas (au sens financier, hein, pas la peine de faire les malins).

    Ce sera tout pour aujourd’hui. Merci d’avoir pris le temps de lire. Et si jamais tu veux jeter un œil, tu sais où me trouver.

    Allez, bisous !

  • 2 mecs, 1 seule issue

    Dessin spontané (sans esquisses préalables) exécuté avec un marker 0.1 mm de chez Neuland.

  • Au commencement…

    Oui allô bonjour, ici le commandant de bord, et il est l’heure de se pencher sur la raison d’être de cet espace.

    Bravo. Vous avez atterri sur mon carnet de dessin et de réflexions autour de thèmes Queer, d’un point de vue Queer… (On a connu des twists plus percutants, connaissant le titre du blog, je vous l’accorde.)

    Et je garderai le design volontairement minimaliste, ce qui permet de se concentrer sur le contenu plutôt que sur l’emballage.

    Enfin, pour la mise en bouche, je mets en ligne un Tarzan chevauchant un poisson. Je ne souhaite pas réduire l’art gay à des dessins de beaux gosses aux pénis surdimensionnés (même si, soyons honnêtes, ça a aussi son charme).

    Bref, cet espace s’adresse à un public adulte, avec une approche artistique. Et n’ayant pas la possibilité d’ajouter un vérificateur d’âge, je suis dans l’obligation de vous rediriger vers les internets de la luxure, Bluesky et Mastodon, si vous voulez voir mes dessins plus chauds.

    Allez, bisous !